Mon témoignage : tout est vanité ! par Guy Kasongo
'ai bénéficié d’une enfance heureuse dans une famille où le père était une célébrité nationale dans le sport ; ayant été le premier joueur de football congolais à évoluer dans le championnat professionnel belge au début des années soixante. Il évolua à la Gantoise et à CS Verviétois , où il fût meilleur buteur national en 1962-63. Par ailleurs, Il fît partie de l'équipe nationale congolaise qui remporta la finale de la Coupe d’Afrique des Nations en 1968 en battant le Ghana. Mon père était donc une célébrité sportive qui obtînt plusieurs trophées tant comme excellent joueur qu’en tant qu’entraîneur. Il fût à un moment donné l’entraîneur de l’équipe nationale du Congo-Kinshasa, et le premier entraîneur qualifié de la Fédération Francaise de Football (FFF). À l'époque, le Congo-Kinshasa était tellement prospère qu’un franc congolais valait deux dollars américains. Rétrospectivement, je peux réaliser que certainement, «Il n’est en rien profitable pour un homme de gagner le monde entier pour finalement perdre son âme ». En 1986, bien que toujours vivant au Congo - Kinshasa (anciennement Zaïre), mon père fût emporté par la maladie ; toute la famille allait soudainement connaître une vie misérable. «En effet tout est vanité!» Quelques mois après la mort de mon père, nous avions été expulsés du logement de la société qui l’employait. Ma mère souffrait et n'avait aucun revenu. Quelques bons samaritains qui se souvenaient de nous pouvaient encore nous venir en aide. Notre vie sombrait désormais dans la misère et le désespoir total. La Bible dit: «Maudit soit l'homme qui se confie dans l'homme, Qui prend la chair pour son appui, , Et qui détourne son coeur de l'Éternel!» J'étais l'aîné de garçons vivant avec la famille à l’époque. Quelques mois après le décès de mon père, j’obtîns mon diplôme de fin d’études secondaires – équivalent du baccalauréat -. Il est inutile de souligner que, dans mon pays, comme dans la plupart de pays africains, cette qualification n’est pas nécessairement un atout sur le marché de l’emploi. En fait, tant pour trouver de l’emploi que pour accéder à l’université, il faudrait une forte recommandation – de longs bras - . Ceci, je ne l’avais pas. Ainsi, la réputation de la famille était tombée de son haut profil public à la dérision complète. Les gloires passées de mon père étaient désormais inutiles et ses amis importants se souvenaient à peine que nous étions là. Par la suite, je pus comprendre en quoi il était une malédiction de placer sa confiance dans l’être humain et de prendre la chair pour appui, au lieu se confier en Dieu, le Créateur de toutes choses. De la poussière à une nouvelle espérance Le jeune frère de mon père (maintenant décédé depuis 2004) , qui travaillait comme fonctionnaire international au Burundi voisin décida de financer mes études supérieures. C’est ainsi qu’en 1987, j’arrivai à Bujumbura la capitale du Burundi, laissant derrière moi ma pauvre mère sans appui, un petit-frère et de petites soeurs désespérés et tout en larmes. Ma mère mourra alors que j'étais encore étudiant au Burundi. J'étudiais à l'Université nationale du Burundi et je vivais sur le campus de Mutanga, à environ 120 kms de l’habitation de mon oncle. C’est dans ce contexte que je rencontrai des personnes issues de milieux différents et d’éducation variée. Puis je commençai à boire de l'alcool et à fumer de la cigarette ; et je prenais plaisir à faire des choses qui ne faisaient pas partie de l’éducation de base reçue de mes parents. Par exemple, je me souviens très bien qu’à un moment donné, tout en étant encore étudiant au Burundi, je m’étais retrouvé à Uvira, qui est une cité congolaise à la frontière du Burundi, à la recherche d’un féticheur. Je désirais maintenant devenir puissant et attractif. Accompagné d’un ami qui me guidait à l’occasion, nous avions marché longtemps, avançant vers des habitations situées vers les montagnes surplombant la cité d’Uvira. Il s’agissait de retrouver un féticheur de grande réputation, qui allait me donner ce que je cherchais. Heureusement pour moi, ce féticheur était absent. En fait, il était en mission de «sauvetage» dans la capital Kinshasa, pour une opération fétichiste visant à maintenir un ministre national à son poste, vu qu’un remaniement était pressenti au gouvernement. Comme partout ailleurs, ceci est une vanité poursuivie couramment au Congo pour ceux qui officient aux postes de hautes responsabilités et qui sont désespérément soucieux de s’y maintenir le plus longtemps possible, voire à vie ! Inutile de rappeler que dans la plupart de cas connus ceci s’est avérée être un désastre et une véritable poursuite du vent. Peur de la mort La peur de la mort était la chose particulière qui me perturbait constamment.Ainsi, boire et fumer étaient tous de prétextes ou des boucs émissaires qui servaient à dissimuler ma peur constante de mourir. Je savais que mon mode de vie était inadéquat et irresponsable et je voulais vivre autrement ; le changement était tout simplement impossible. Je me rappelle avoir fréquenté des églises et des réunions de prières occasionnellement, dans l'espoir de me garantir un minimum de tranquillité d'esprit. Malheureusement, plus je tentais de le faire plus la situation s’empirait et les mauvaises habitudes m’asservissaient. Je revenais à la case de départ pour seulement retrouver ma peur de la mort où je l’avais laissée, mais souvent en version pire. En avril 1993, un chrétien (qui est maintenant auprès du Seigneur) m'invita à une convention chrétienne de quatre jours, organisée par les étudiants. Il paya pour moi les frais de participation à la convention. Pendant ce temps, j’eus l'occasion de bien méditer sur la profondeur de la joie et de la paix que Dieu offrait et de leur signification pour les croyants. Pendant les trois premiers jours, encore non croyant, je me réveillais très tôt le matin pour la prière et l'enseignement biblique avec d'autres chrétiens. Pendant les deux premiers jours, rien ne se passa. Je me souviens que je demandai à Dieu un signe visible, si je devrais être convaincu que j’étais réellement sauvé. - au Burundi, une distinction claire est faite entre les chrétiens nominaux et ceux qui sont réellement sauvés (les bakizwa). En fait, je redoutais de prendre un engagement public avec Dieu et ne pas ensuite tenir parole. Il m’était impossible d’imaginer un seul instant que je pouvais arrêter de boire de l’alcool et de fumer de la cigarette. Aujourd’hui, je sais que c’est qui est impossible à l’homme est certainement possible à Dieu. Dieu demandait simplement mon coeur – une permission de s’occuper de ma vie – pour rendre les choses possibles, par le pouvoir qu’Il a de s’assujettir toutes choses. «C'est son jour!» C’était en ce bienheureux jour du 5 avril 1993, vers 11 heures du matin, à l’Ecole Technique Secondaire (ETS) de Kamenge à Bujumbura, qu'un évangéliste ougandais enseignait sur l'urgence de renoncer à la vie sans Jésus Christ. Il insistait sur le fait qu’il fallait apporter à Jésus-Christ les choses qui semblaient impossible à abandonner. À la fin de son enseignement, il lança un appel à ceux qui étaient prêts et disposés à donner leur vie à Dieu et accepter Son pardon. J'étais parmi les dizaines de personnes qui s’avancèrent et se mirent à genoux. Etant prosterné par terre et, demandant à Dieu de pardonner mes péchés, je n'avais pas conscience que, non seulement je fus tout en larmes, mais que tout le monde avait déjà regagné son siège. J'étais resté seul à genoux, en larmes, priant le Seigneur. Il y avait environ 250 personnes dans cet espace et l'évangéliste demanda à toutes les personnes présentes dans cette salle de se lever, de tendre leurs mains vers moi et d’implorer la grâce de Dieu sur ma vie. Il leur dit littéralement : "C'est son jour" ! Eh oui, c’était bien mon jour de salut ; et à l’instant même, j’étais né de nouveau, pardonné et lavé de mes péchés. À cette convention annuelle des étudiants (1993) tenue à l'ETS de Kamenge, à Bujumbura, j’étais prosterné et humilié devant le Dieu tout puissant en demandant pardon pour mes péchés. Je me rappelle encore comme si cela se passait hier ; j’étais tout en sanglots et je commençai à prier à haute voix. Tout à coup je fus rempli du Saint-Esprit et je commençai à parler en d’autres langues, selon que l'Esprit me donnait de m'exprimer ; mes "chaînes d’esclavage tombèrent et j’étais délivré de angoisses qui me hantaient" ! Depuis ce jour-là, je n’ai plus jamais fumé de la cigarette. Dieu m’a aussi délivré de l'alcool et de toutes sortes de promiscuités. Je rejoignis ainsi la communion chrétienne et a ensuite suivi un programme de cours de baptême sur dix mois dans mon Église locale. Le 25 Février 1994 autour de 13 heures, je fus baptisé (entièrement immergé dans l’eau) publiquement dans le grand lac Tanganyika qui sépare le Burundi, la Tanzanie et le Congo - Kinshasa, avec des centaines d'autres nouveaux croyants. Le signe le plus convaincant de ma nouvelle vie en Jésus-Christ et de la presence de Son Saint-Esprit dans ma vie fut l'amour instantané pour les autres chrétiens et un intérêt accru pour la parole de Dieu – je continuais à lire avec beaucoup d’intérêt une vielle Bible que j’avais d’ailleurs volée chez un voisin, étant encore païen - . L'Esprit Saint a toujours été là pour me soutenir et me corriger. Par la grâce du Seigneur, j'ai bénéficié de la communion fraternelle des beaucoup de bien-aimés dans le Seigneur de plusieurs pays, ainsi que des conseils de plusieurs fidèles serviteurs du Seigneur. Espérance nouvelle et permanente Parce que Jésus Christ vit à jamais, je peux affronter mes lendemains sans crainte. Désormais, quelle que soit l’adversité, je sais que ma vie est entre les mains de Jésus-Christ. La sécurité de Sa fidélité m'a soutenu jusqu’à ce jour. Pour l’instant, je Le sers joyeusement et de tout mon coeur. Comme tous les autres qui attendent activement Son retour, je "combats le bon combat de la foi". J’aime la communion fraternelle avec les autres amoureux de Jésus-Christ et fidèles compagnons de lutte, jusqu'à ce que le Seigneur Jésus Christ revienne nous enlever vers Son ciel de gloire et ainsi nous serons toujours avec Lui. Je soupire après ce bienheureux Jour, qui est en fait ma seule espérance certaine: le ciel de Jésus Christ ; où Dieu essuiera toute larme d'yeux de chaque croyant ; la mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil, ni tristesse, et ni aucune douleur car l’ordre de choses anciennes aura disparu. Maintenant, je sais que Dieu a un plan pour tout homme ; De la poussière il retire le pauvre, du fumier il relève l'indigent, pour les faire asseoir avec les grands. Et il leur donne en partage un trône de gloire […]. Il délivre le pauvre de la misère, Il multiplie les familles comme des troupeaux. N’endurcissez pas vos coeurs si vous entendez la voix de Dieu : «Dieu fixe de nouveau un jour -aujourd'hui- en disant Aujourd'hui, si vous entendez Sa voix, N'endurcissez pas vos coeurs » ! En fait, nul n’est trop sale, trop misérable, trop insignifiant ou trop rebelle pour Dieu. Nul ne mérite Son salut car tout homme est rebelle par défaut. La Bible dit : «Tous sont égarés, tous sont pervertis; Il n'en est aucun qui fasse le bien, Pas même un seul». Mais : «Dieu, sans tenir compte des temps d'ignorance, annonce maintenant à tous les hommes, en tous lieux, qu'ils aient à se repentir, parce qu'il a fixé un jour où il jugera le monde selon la justice, par l'homme qu'il a désigné, ce dont il a donné à tous une preuve certaine en le ressuscitant des morts ». (Actes 17:30-31) « Et comme il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement, de même Christ, qui s'est offert une seule fois pour porter les péchés de plusieurs, apparaîtra sans péché une seconde fois à ceux qui l'attendent pour leur salut ». (Hébreux 9:27) « Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle. Dieu, en effet, n'a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu'il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui. Celui qui croit en lui n'est point jugé; mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu'il n'a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. Et ce jugement c'est que, la lumière étant venue dans le monde, les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs oeuvres étaient mauvaises. » (Jean 3: 16 - 19) «Mais à tous ceux qui l'ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu. » (Jean 1:12) De tout mon coeur, je remercie mon Dieu et Père céleste de m’avoir retiré de la boue du péché, lavé, pardonné et sauvé. J’ai cru en Jésus-Christ et Il m’a donné la vie éternelle. Alléluia et Amen ! « Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui. » (Apocalypse 3.10) Si vous ne l’avez pas encore fait et désirez le faire, vous pouvez prier pour reconnaître et recevoir Jésus comme Seigneur et Sauveur personnel dans votre vie:
her Père céleste, je reconnais que je suis un pécheur/une pécheresse et que j’ai besoin de Ton pardon. Je crois dans mon coeur et je confesse de ma bouche que Jésus-Christ est mort à ma place et a versé Son sang pour prix de mes péchés, puis qu’Il est ressuscité des morts pour me donner la vie éternelle. Je désire dès maintenant me détourner de mon péché et recevoir Jésus-Christ comme Seigneur et Sauveur personnel. Je remets ma vie entre Tes mains et te demande de faire de moi la personne que Tu veux que je sois. Merci Père de m’aimer et de pardonner mes péchés. Au nom de Jésus-Christ, Amen. Dites autour de vous ce que vous venez de faire et commencez à lire la Bible et à passer du temps à prier Dieu. Rejoignez un groupe de chrétiens et partagez votre foi avec d’autres. Si vous avez été édifiés ou reçu Jésus-Christ comme Seigneur et Sauveur personnel par ce témoignage, ou si c’est tout simplement nécessaire, veuillez m’écrire à: bereoa@hotmail.com — Mon site internet: www.bereoa.org |
They all believed... - The Lord Jesus-Christ (The α and Ω) is risen indeed ... (Luke 24.34) - Believe on the Lord Jesus Christ and you will be saved, you and your household (Acts 16.31) - ...It is appointed for men to die once, but after this the judgement. So Christ was offered once to bear the sins of many. To those who eagerly wait for Him, He will appear a second time, apart from sin, for salvation (Hebrews 9.27-28) |